Tragédie romantique
Aniatouk est une pièce en quatre actes, écrite sur le mode classique de l'alexandrin, mais qui sait interpeller le contemporain comme le nostalgique d'une certaine littérature, en posant des questions aussi vieilles que l'Homme.
Amour, mort, dignité, trahison, injustice, fatalité, amitiés désintéressées, révoltes... même La Morale en perdra son latin !
Sur le mode de l'ironie grinçante, l'ambitieux parvenu soutirera au lecteur quelques instants d'indulgence, même fugaces, mais pourtant bien certains. C'est là tout le paradoxe des personnages mis en scène... détestables pour certains, émouvants pour d'autres, ils seront tout, parce qu'humains.
L'amour peut naître entre deux êtres que les milieux sociaux opposent, même en pleine révolution.
Les classes sociales antagonistes finissent toujours par se combattre et broyer tout sur leur passage, même l'amour le plus fort.
Quels que soient les protagonistes, une révolution se joue des hommes et de leurs rêves. Qu'un pouvoir chasse l'autre, les conservatismes s'adaptent.
Depuis Babelio
Par bellmatx
Un beau drame politique, doublé de l'inévitable et belle histoire d'amour qui défie les conventions.
Si la fin est quelque peu décevante, par l'ignorance qui nous est faite de connaitre le destin du frère et du père, l'ensemble est enlevé, vivant et joyeux, à défaut d'être humoristique comme l'est "Dilemme", l'autre pièce de Jean-Paul Alandry
Réponse par l'auteur
À vrai dire, le frère et le père ne sont que des personnages secondaires.
Pour le père, nous savons page 150 qu'il va devoir faire face à un procès très couteux...
Bonne lectures, cordialement, l'auteur.